Avant de se lancer dans les activités libérales, il y a de nombreuses décisions à prendre et des détails à vérifier. De nombreux choix s’offrent à vous, et il est à vous de prendre la bonne décision. Le choix des régimes fiscaux fait partie des éléments indispensables dans le développement de votre activité. Vous devez connaître les points forts et les points faibles de chaque régime afin de vous illuminer dans votre propre décision.
Les statuts juridiques des professions libérales
Comme toutes les autres sociétés et entreprises, la profession libérale peut choisir entre plusieurs statuts juridiques. Les professions libérales peuvent être classées sous un statut EIRL ou en société civile selon la catégorie et la caractéristique de votre projet. Le statut EIRL est préférable pour les professionnels qui possèdent un patrimoine privé. Quand la structure de l’activité libérale associe deux ou plusieurs personnels dans une même structure, la société d’exercice libérale est la meilleure option. En fait, la société d’exercice libérale n’est pas vraiment considérée comme un statut juridique. Pour être plus claires, les formes changent, si on parle d’une SARL, on dit plutôt une catégorie SELARL et c’est ainsi. Si on parle d’une Société Anonyme, on dit plutôt une SELAFA.
Les types de régimes d’imposition
Le régime d’imposition des professions libérales est divisé en trois différentes catégories qui sont adaptées selon le type de profession. Si le professionnel exerce son projet dans une entreprise individuelle, alors, les revenus sur les bénéfices sont fixés personnellement aux activités qu’ils exercent. Ces bénéfices sont introduits dans le classement des BNC ou bénéfices non-commerciaux. Quand l’activité se pratique par l’intermédiaire d’une société personnelle, l’impôt sur le revenu est positionné dans la répartition de BNC. Ce sont les professions libérales en société à IR. Et le dernier est la profession libérale en société à l’IS, elle est exercée par l’intermédiaire d’une société libérale.